Entrée 5€/3€ Avec le soutien de 
et
André Gladu, né en 1945, est un prolifique cinéaste québécois. Après des études en communication graphique à l’École des Beaux-arts de Montréal, puis au London College of Printing, en Angleterre, on le retrouve par la suite à New York, à la School of Visual Arts, puis à l’Université Columbia, où il étudie en cinéma, radio et télévision. Avec plus de 40 films à son actif, il reçoit en 2018 le Prix Albert-Tessier, soulignant l’ensemble de son œuvre. André Gladu s’est intéressé entre autres aux traditions musicales populaires, à la prise de parole, à la peinture et à la poésie. Il a coréalisé avec Michel Brault, de 1974 à 1980, la série documentaire Le Son des Français d’Amérique, inscrite au registre international Mémoire du monde de l’Unesco depuis 2018.
Programmation en autres de :
– Il allont-y disparaître ? Michel Brault & André Gladu
( 1976, 26 ‘)
Développé dès 1780 par des réfugiés acadiens, Chéticamp est la collectivité acadienne la plus importante du Cap Breton (anciennement l’île Royale). Son histoire nous est livrée par le célèbre éducateur et militant acadien Alexandre Boudreau parallèlement au récit de la tradition orale du pêcheur Tom Chiasson. On s’interroge sur l’avenir des Acadiens.
– Parler breton c’était un crime Michel Brault & André Gladu
(1980, 26‘)
Les Bretons sont de culture celtique et la France leur a interdit leur langue et leur culture. Exemple éloquent pour comprendre, à l’inverse, l’assimilation de certaines collectivités francophones d’Amérique. Philippe Durand démonte la mécanique du colonialisme et Emmanuel Kerjean et Lomig Denniou lui répondent par leurs chants et contre-chants (Kan ha diskan).
– La révolution du dansage Michel Brault & André Gladu
(1976, 26 ‘)
Mme Georgiana Audet, violoneuse et mère de famille s’est donné pour mission de sauver les danses de quadrille de l’Île. Elle raconte comment, malgré les conditions de vie difficiles et les interdictions du clergé, son père leur a transmis un répertoire précieux de chansons et de quadrilles qu’elle partage aujourd’hui aux veillées du Château Bélair.
Organisateur
Une structure profondément originale et unique
La Cinémathèque du documentaire est née en 2017 afin d’accroître la visibilité des œuvres et en faciliter l’accès tant à Paris que partout en France.
Alors que toutes les cinémathèques trouvent leur fondement dans la conservation et la gestion de fonds d’archives et de collections propres, La Cinémathèque du documentaire s’en démarque vivement. Elle partage avec ses homologues une démarche patrimoniale de la création artistique, mais s’attache également au présent et à l’avenir d’un cinéma ouvert sur le monde pour mieux en comprendre les enjeux et la complexité.
« Le cinéma est né documentaire ! »
Site : https://cinematheque-documentaire.org/propos/presentation
Depuis 2007, une équipe de passionnés de cinéma de l’association Tohu-Bohu (association culturelle d’éducation populaire généraliste) se réunit au café Théodore pour mettre en place des projections, des débats, des rencontres…Cette dynamique et ce travail se sont concrétisés par la construction en 2019 d’une petite salle de 30 places au café Théodore, dédiée au cinéma.
Depuis la création, environ 450 séances ont été organisées, soit plus de 8000 entrées avec une moyenne de 570 entrées par année. Ce travail sur la durée nous a apporté une expérience et une compétence dans l’organisation d’actions diverses autour du cinéma (interventions auprès de l’école de Trédrez-Locquémeau, organisation de deux festivals sur le thème des Peuples du Monde, Mois du Doc, accueil de réalisateurs-trices, ateliers…). En 2022 nous décidons de créer une nouvelle association dédiée au cinéma documentaire, 20 000 Docs sur la Terre, afin d’approfondir et de développer l’ensemble des projets. Le projet veut s’articuler autour de deux lieux sur la commune.
Lieu
Le café Théodore est un café culturel implanté sur la commune de Trédrez Locquémeau. Crée en 2007 par Denis Coursol. Auparavant c’était le café Un peu plus loin (2002-2006).
Il est aujourd’hui repris en location gérance par Julien Geffroy.
Lieu de vie social et ouvert sur le monde, le café est ouvert aux associations & collectifs et une programmation régulière (musique, théâtre, cinéma documentaire…) est proposée par l’association Tohu Bohu.
Le petit marché des producteurs continue de se tenir chaque jeudi de mars à novembre (18 h – 20 h).
Le café dispose d’une grande salle avec un espace scène pour les concerts et spectacles, d’une salle de cinéma de 35 places, d’une terrasse située devant le café, d’une petite terrasse couverte et d’un grand jardin situés à l’arrière du café.